LA FABRICATION DU COUTEAU JAPONAIS
La forge d’armes s’est développée à une époque où le Japon était composé de différentes provinces, divers styles d’artisanat se sont développés dans différentes parties du Japon. Ces techniques ont été transférées à la production de couteaux depuis l’interdiction de porter le katana (Haitōreí) en 1876.
LA FORGE
Tout d’abord, l’acier dur est mis en « sandwich » dans un acier mou de façon à avoir une lame, à la fois tranchante au niveau du fil et solide au niveau des flancs. Le tout est soudé, chauffé, et martelé pour être ensuite trempé dans un bain d’eau ou d’huile qui refroidit rapidement l’acier pour augmenter sa dureté. Il existe une multitude de techniques et procédés de forge spécifiques aux forgerons mais aussi au différentes régions du Japon fait de la coutellerie Japonaise un art très diversifié.
L’AIGUISAGE ET LE POLISSAGE
L’aiguisage et le polissage sont des étapes cruciale et sont traditionnellement réalisés sur pierres à eau. Les finitions sont aussi très diverses allant du brut de forge « kurouchi » au poli miroir.
LE MANCHE
Les couteaux japonais traditionnels « Wa »sont montés sur soie c’est à dire que le prolongement de la lame viens s’insérer par une « tige » nommée soie dans un manche percé pour recevoir ce prolongement métallique.
Les manches occidentaux sont monté sur plate semelle. Bois, corne, résine, mircata…, les matériaux utilisés dans la fabrication de manche sont multiples allant du plus commun, au plus rare et onéreux.